PIERRE EMMANUEL

Chansons du dé à coudreFribourg-Paris, Egloff, L.U.F., 1947

Traduis l’étrange
Dans le commun des mots
Et plutôt qu’un regard d’ange
Apprends cette goutte d’eau

    Chansons du dé à coudre, 29


     « En 1947, [...] Pierre Emmanuel reprend les vingt textes de 1942 et quarante-neuf des cinquante nouveaux « cantos » de 1944 dans les Chansons du dé à coudre (Fribourg-Paris, Egloff, L.U.F., 1947). [...] Les pièces de 1942 et 1944 sont diversement réparties dans le livre, parmi les cent quinze "chansons" nouvelles. »

Aude Préta-de Beaufort, notice de Chansons du dé à coudre, Œuvres poétiques complètes, t. 1, L’Âge d’Homme, 2001, p. 1172-1178.


     Il ne s’agit plus alors d’une série de poèmes numérotés, mais d’un livre organisé en six sections distinctes dotées d’un titre : « De ma prison j’entends », « Sache te taire », « L’art de mourir », « Ce corps battu à mort », « Dieu parle », « Seuls comprennent les fous ». Le titre de Chansons du dé à coudre souligne peut-être plus encore qu’en 1942 et 1944 le choix de pièces brèves, mesurées, au ton le plus souvent simple.
     Les Chansons
du dé à coudre paraissent la même année que Qui est cet homme ? et elles participent à l’interrogation que le poète développe autrement dans son essai.