PIERRE EMMANUEL

Les nouveautés sur le site

Octobre 2024


   La frise du centenaire en 3D : activités et articles à voir ici
~ janvier 2016-avril 2017 ~

 

• Cela s'est passé un... Semaine du 20 au 27 octobre (ci-dessous).

L'extrait du mois :
    
- « Le poème inutile », Versant de l’âge, Seuil, 1958, p. 86 ; Œuvres complètes, vol. I, L’Âge d’Homme, 2001, p. 853.
     - « L’élément primordial », L’arbre et le vent, Seuil, 1981, p. 57-58.

• « The power of the poet », The Atlantic, n° 187, janvier 1951, p. 74-77.

 

 


28 novembre 2019 : décès de M. François Livi, exécuteur testamentaire du poète et président du Centre de recherche. Cf. colonne de droite (Centre de recherche).

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     Mme Catherine Emmanuel Carlier, présidente de l'Association des Amis de Pierre Emmanuel, lui rend ici hommage.

     Chers Amis,

     La nouvelle de la mort de François Livi nous a tous bouleversés, il est parti trop vite, trop tôt.
     Au fil du temps nous avions appris à le connaître. Nous aimions son humour, la qualité de son écoute, son humilité, sa bienveillance.
     Parfois, il se plaisait à nous raconter sa première rencontre avec Pierre Emmanuel, en 1966 rue de Varenne, alors qu’il était un tout jeune étudiant et comment très vite ils se lièrent d’une profonde amitié. Une amitié qui ne s’est jamais démentie.
     François Livi exécuteur testamentaire de Pierre Emmanuel fut le président du Centre de recherche, crée en 1986. Il a beaucoup œuvré, avec tous les membres du Centre, à la connaissance et à la mémoire du poète et nous lui en sommes très reconnaissants.
     Comme il va nous manquer lui qui nous a tant donné et tant appris !

     Catherine Emmanuel Carlier
     Présidente de l’Association des amis de Pierre Emmanuel

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Des nouvelles dans "On en parle...", colonne de droite: livres, émissions et articles nouveaux sur Pierre Emmanuel


IMPORTANT : Les photos, textes et autres documents de ce site ne sont pas libres de droit, ceux de Facebook ou des affiches non plus.


• Rappel : les liens sont visibles lorsqu'on passe sur le texte.

 
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Le mot de l'Association

     Depuis sa création, en 1985, l'Association s'est attachée à servir la mémoire de Pierre Emmanuel et à faire connaître son œuvre en apportant son soutien à des publications, rencontres, expositions, émissions radiophoniques et à différents hommages en France comme à l'étranger.
     La création d'un site Pierre Emmanuel s'est imposée comme une évidence et une priorité. Un nouvel outil pour retracer l'itinéraire de l'écrivain, du poète et de l'homme d'action engagé dans son siècle en faisant découvrir ses multiples visages : l'homme de culture, son action auprès des médias, mais aussi l'homme de foi, l'homme courageux, le résistant, le défenseur des droits de l'homme.
     C'est un travail énorme qui fut engagé, un travail exigeant et rigoureux mené par Anne Simonnet (*) aidée dans ses recherches par des témoins de la vie de Pierre Emmanuel, par le Centre de recherche et par la famille du poète. Une approche aussi complète a nécessité des années de consultation dans les archives de la BNF, de l'Imec, l'Ina, et d'autres fonds. Des manuscrits, des photographies, des lettres et des documents souvent inédits, prêtés par des amis, des proches ou d'anciens collaborateurs de Pierre Emmanuel ont considérablement enrichi le site.
     Pierre Emmanuel visionnaire, initiateur et créateur de la Vidéothèque (Forum des Images), confiant dans les nouvelles technologies, aurait certainement apprécié l'instrument de connaissance, de dialogue et d'échange que constitue un tel site.
     Proposer un site clair, lisible, complet et accessible à tous, telle fut notre démarche pour que Pierre Emmanuel reste vivant dans les mémoires.

Catherine Carlier, Présidente de l'Association

 

 (*) Anne Simonnet est professeur de Lettres classiques, Docteur ès Lettres, auteur de l'ouvrage Pierre Emmanuel, poète du Samedi saint et d'une thèse : Le Christ de Pierre Emmanuel. L'élaboration d’un mythe personnel.

La lettre de l'Association 2022Bulletin d'adhésion 2022

Cela s'est passé un... (La micro-information du jour)

20 octobre

20 octobre 1973

     Diffusion de l’émission radiographique « Le monde contemporain du 20 octobre 1973 ». « J’ai été pendant quinze ans responsable des services vers l’étranger, et je puis vous dire que depuis 1945, la France n’a jamais trouvé cette mission de politique vers l’étranger ; et que le constat de carence s’est aggravé d’année en année, ce qui est tragique, c’est ce que nous apprenons maintenant, et qui évidemment consacre une faillite. »

 

21 octobre

21 octobre 1949

      « Une trop longue équivoque », article de Pierre Emmanuel dans Le Monde, p. 1 et 5. « Notre amour de la justice ne date pas d’hier : il ne doit rien à des lumières partisanes. Nous n’avons pas attendu le mot d’ordre pour nous révolter contre l’injuste : notre instinct nous a suffi. Pendant la guerre et l’occupation nous avons été des partisans de la seule justice ; les communistes qui furent alors à nos côtés, on nous dit qu’ils étaient partisans d’autre chose, de cela même contre quoi nous nous révoltons aujourd’hui. C’est possible pour certains, les grandes têtes, les petits Hegels corsetés de système ; mais nous témoignerons, mes amis, qu’en ce temps-là nos camarades communistes, ceux de la piétaille comme nous, furent soulevés d’une passion indivise de la nôtre : la justice n’avait qu’un nom, elle était la justice, c’est tout. Et beaucoup sont devenus communistes au nom de cette justice absolue ; pas plus que nous ils n’imaginaient qu’il en pût exister une autre. L’imaginent-ils aujourd’hui ? Nous sommes en droit de le leur demander. »

 

22 octobre

22 octobre 1949

     « Naissance d’une religion », article de Pierre Emmanuel dans Le Monde, p. 1, 2. « “Staline a fait tout ce qui est. Staline fera tout ce qui sera. Staline a sauvé, Staline sauvera.
     Cette paraphrase du “Je suis Celui qui suis”, je la trouve dans l’Humanité, sous la plume de François Billoux citant Henri Barbusse, à l’occasion de l’anniversaire du nouveau Dieu-Soleil. Car c’est bien le Dieu de la fécondité universelle que célèbrent ces mots absolus : par-dessus les millénaires nous remontons à l’une quelconque des théogonies que vit fleurir l’Orient méditerranéen. Avons-nous fait tant de chemin vers le Dieu unique pour en revenir à ce Dieu mortel ? Et, dans une autre direction, l’effort de l’humanisme athée vient-il échouer misérablement aux pieds de cette effroyable idole ? »

 

23 octobre

23 octobre 1973

     « La concertation difficile (sur la récente démission des membres du Conseil du développement culturel) », article de Pierre Emmanuel dans Le Figaro, p. 44. « Bien que mon individualisation se poursuive dans un effort d’approfondissement de cette singularité qui est mon nom, je me perçois aussi comme une présence impersonnelle, résonnante d’autres présences qui se focalisent pour un instant en ce que je suis – de même que ma présence peut se focaliser dans la leur. Je ne pense pas que nous devions insister par trop sur notre singularité, et l’un des moyens pour nous de rejoindre la réalité totale, de poursuivre ce pèlerinage dont j’ai parlé, c’est précisément l’effort osmotique vers les autres, l’écoute globale. Cela veut dire beaucoup de choses dont, individuellement, nombre d’entre nous sont incapables : le renoncement, l’abandon, la pauvreté essentielle. Cela veut dire une éthique de la présence humaine dont le monde occidental a perdu le sens. Cela veut aussi dire pour certains non pas l’anéantissement devant le Créateur qui soutient, qui nourrit et qui juge, mais l’abandon à cette présence toute puissante et tout aimante, dont nous ne pouvons avoir que des pressentiments et dont peut être la manifestation la plus poignante est finalement le sentiment que nous pouvons avoir de notre néant. C’est pourquoi je n’ai pas dit grand chose de ma relation à Dieu. »

 

24 octobre

24 octobre 1980

     « L’Iran, signe de contradiction de l’histoire », article de Pierre Emmanuel paru dans France catholique, n° 1767. « Tant que nous sommes dans l’agitation des affaires, ambitieux, avides d’être vus, notre personnage, solidaire de l’agrégat illusoire où le jeu de chacun est articulé à celui de tous, se sent une cohésion qui lui fait croire à son propre sérieux cautionné par celui d’autrui. Mais il suffit d’un subtil décalage pour que, restant apparemment le même, le jeu change du tout au tout. Bien des conversions soudaines ont suivi la perception de ce changement. Le personnage perd instantanément toute importance face à une instance suprême jusqu’alors ignorée : ce qui tenait la marionnette ensemble s’est affaissé avec elle ; et l’être informe, la personne embryonnaire en nous, se révèle atrophié, mutilé, par les manœuvres abortives que le personnage lui infligeait. Cet avorton, ce fétu, avec sa conscience rudimentaire de l’humain, se retrouve seul devant une apparence irrémédiablement en morceaux, un jeu définitivement injouable : il est né pour la deuxième fois, mais presque intolérablement avant terme, car l’univers où il pourrait vivre n’existe pas, c’est un chaos à l’extérieur et un néant pour son esprit.
     Nous devons tous naître ainsi un jour, jetés hors de l’immense connivence sociale qui nous protège et nous permet presque tout, même les plus audacieux anticonformismes, tant que nous jouons le jeu de l’importance que notre personnage, quel qu’il soit, passe sa vie à perfectionner. »

 

25 octobre

25 octobre 1949

     « L’Amérique impériale », article de Pierre Emmanuel dans Le Monde, p. 1, 3. « Personne ne se pose la question : que nous offre donc l’Amérique ? Car il faudrait y répondre jusqu’au bout, et le plan Marshall n’y suffirait pas.
     Il est vrai que s’affirme un plan Marshall des esprits : la peur du communisme est son principe. Est-ce donc tout ? Je le crains fort. Depuis cinq ans toute la propagande américaine est fondée sur la peur : l’Amérique se dévore elle-même dans une chasse aux sorcières où tout un peuple est engagé. Cette peur diffère de la terreur communiste en ceci, qui est capital : la terreur communiste est un attribut sacré de la puissance ; la peur américaine n’est qu’un signe panique d’impuissance devant l’avenir. Pour le reste mêmes méthodes, à des degrés il est vrai très différents. Dans les deux cas le citoyen tend à n’être qu’un suspect. »

 

26 octobre

26 octobre 1980

     Macaigne, Pierre, « Pour Pierre Emmanuel, la poésie demeure la langue de l’âme et le support de son destin », Le Républicain Lorrain, 26 octobre 1980, p. E du supplément du dimanche. « Il existe, à mon sens, deux aspects complémentaires du mot “culture”. D’une part, les œuvres de l’esprit qui se manifestent par la parole, l’écriture, jusqu’à l’architecture des cathédrales. Ces œuvres sont évidemment le trésor commun de l’humanité, en particulier de la collectivité nationale. Et puis, il y a aussi une certaine façon, pour une collectivité, d’inventer, de manifester la richesse de ses relations internes. En fait, voyez-vous, la culture devrait être le miroir de l’idéal d’une société, en même temps qu’un lieu où les gens se retrouvent pour qu’on leur donne à voir ou à entendre… […] »

 

27 octobre

27 octobre 1944

     « Le problème culturel et l’armée », article de Pierre Emmanuel dansAction, n° 8, 27 octobre 1944, p. 5. « Notre patrimoine national tire sa richesse, autant que notre histoire politique, du travail sur soi de la pensée française à travers les générations. Nul ne saurait être bon citoyen, citoyen complet, s’il n’est à même de se sentir le gardien de cet héritage : et non le gardien seulement, mais l’usufruitier. Au vague respect d’une culture réputée inaccessible – respect d’ailleurs qui peut se muer en haine jalouse d’amant frustré –, doit se substituer ce vaste sentiment de communion dans la forme belle, où chacun projette le meilleur de soi. »

 
 

À écouter...

Un extrait de Babel lu par Pierre Emmanuel en 1983

 

L'extrait du mois

Poésie

   

 

Le poème inutile

   Où le poète, cédant aux provocations de la bêtise, prend son journal pour la prière du matin et s’aperçoit qu’il vient d’écrire un Poème Inutile.

      En quatre fois dix ans j’ai vu
     Tout le malheur des âges
     La bêtise étalant son cul
     Trôner sur nos visages

     J’ai vu l’homme complaisamment
     Lui servir de latrines
     Communier à l’excrément
     Comme à la chair divine

     Et chaque jour que Dieu lui fait
     Un peu plus il s’affaisse
     Pour que le cerne tout à fait
     L’horizon de ces fesses

     Je suis cet homme et le disant
     Je me sauve de l’être
     Malgré mon double complaisant
     Onctueux comme un prêtre

« Le poème inutile », Versant de l’âge, Seuil, 1958, p. 86.

__________________

Prose

     « Fruition est un beau mot, introuvable aujourd’hui dans aucun dictionnaire. Littré, il y a cent ans, le donnait pour vieilli. Il signifie action de jouir, mais je l’ai toujours relié à l’image qu’il évoque pour moi, de la joie intérieure, contemplative, de porter fruit et de former celui-ci de cette joie même, qui se crée en quelque sorte de se manifester en ce qu’elle crée. Ainsi ai-je compris, chez certaines femmes enceintes, l’intériorité, Gérard Manley Hopkins eût dit l’instase, du regard qui éclaire l’être vers le dedans : et, par là, j’ai mieux saisi la maternité, état qui non seulement m’est resté longtemps mystérieux, mais qui m’inspirait aversion et crainte. Cette lumière est une pensée d’amour que la femme adresse à l’être à la fois distinct et indistinct d’elle, qui la travaille et l’emplit.
     Cet être, il ne fait plus pour moi aucun doute qu’il baigne dans cette clarté amoureuse dont il fait sa substance autant que du sang maternel. L’irradiation de la conscience intérieure – qui est à la conscience dirigée vers le dehors ce qu’est l’imagination créatrice à la raison – demande une concentration de la mère sur son acte, analogue à celle de l’artiste géniteur de pensée. La souffrance qu’acceptent les femmes pour garder leur fruit lors de gestations difficiles, et qui peut aller jusqu’au tourment incessant, augmente cette énergie d’amour comme l’accroît l’effort de l’artiste pour passer outre, pour forcer la ténèbre hostile de l’inconscient. »

« L’élément primordial », L’arbre et le vent, Seuil, 1981, p. 57-58.

Le centre de recherche

Le mot du Président

     Le Centre de Recherche Pierre Emmanuel attache la plus grande importance au site Pierre Emmanuel. Récemment créé, grâce à l’Association des Amis de Pierre Emmanuel, à la générosité de la famille du poète, aux compétences et à l’inlassable activité d’Anne Simonnet, ce site fédère les efforts de tous ceux qui sont attachés à l’œuvre de Pierre Emmanuel et ont pris à tâche de la faire mieux connaître. Très riche et fort bien présenté, ce site est un excellent instrument de dialogue entre les spécialistes de Pierre Emmanuel et ceux qui, venant des horizons les plus variés, découvrent son œuvre littéraire, son action culturelle, son engagement dans la vie de la cité.
     Depuis sa fondation, en novembre 1986, le Centre de Recherche Pierre Emmanuel s’efforce de promouvoir et de développer la recherche sur l’œuvre, les activités et la pensée de Pierre Emmanuel. Du premier classement des manuscrits et des inédits du poète à l’organisation de colloques universitaires, de la publication des œuvres poétiques complètes à la publication d’inédits, ses réalisations se sont toujours inspirées de ces principes. La vitalité du site est une aide très efficace à la réussite des actions envisagées pour 2014, trentième anniversaire de la mort de Pierre Emmanuel, et 2016, centième anniversaire de sa naissance.

François Livi, Président


Souvenir et hommage des exécuteurs testamentaires

     Ginette Adamson, Anne-Sophie Constant et François Livi.
     
Chacun d'eux a bien voulu répondre à trois questions :
     - Comment avez-vous connu Pierre Emmanuel ?
     - Quel livre du poète préférez-vous ?
     - Pourquoi vous semble-t-il important que son oeuvre soit connue ?

28 novembre 2019

     M. François Livi, exécuteur testamentaire de Pierre Emmanuel, président du Centre de recherche, professeur émérite de Langue et littérature italiennes à l'Université Paris-Sorbonne, est décédé ce 28 novembre 2019. Les obsèques auront lieu mardi 3 décembre à 10 h 30 dans l’église Saint Jean-Baptiste de Grenelle. Travailleur infatigable, il mit jusqu'à sa mort ses très grandes qualités humaines et intellectuelles au service du poète qui l’honorait de son amitié depuis 1966.
     En attendant de plus amples hommages, on trouvera ci-dessous le récit qu’il faisait de sa première vraie rencontre avec Pierre Emmanuel et le premier article qu’il publia sur son œuvre dans la revue La Table ronde.

François Livi, « Ligne de faîte », La Table ronde, n° 227, décembre 1966, p. 147-148.
 

Éditions, rééditions…

Février 2019

     Les éditions Corlevour rééditent La Face humaine.

 

     « Le but de ce livre n’est pas de donner je ne sais quelles règles d’une poésie qui se dirait "religieuse", mais de montrer quel mode d’adoration prolonge logiquement la poésie. Louange adressée à l’Ouvert, ce livre est lui-même un acte d’adoration mené de son début à son terme.
      L’adoration, face au transcendant, est l’acte intégrateur parvenu à son point de rupture : donc le résultat du travail de la pensée en vue de sa cohérence même, travail qui réussit par cette rupture illuminante où il échoue. Ce travail fait apparaître et converger dans l’homme certaines directions ou intentions privilégiées, constantes de l’esprit dans son activité créatrice, dans sa quête réalisante. La poésie, l’une de ces constantes, peut être dite l’usage exhaustif du verbe en quête de son essence.
     Qui entend cette définition est un poète, quand même il n’aurait jamais écrit un seul vers : mais qui ne l’entend pas, même s’il est poète, ne sera jamais pleinement, exhaustivement tel. Sans pour autant mépriser le métier des vers, ni les jeux verbaux de l’intelligence sensible, je n’emploie le mot "poésie" que dans le sens d’attention passionnée à la vérité consubstantielle au langage, mieux : d’identification singulière au destin du verbe humain. De cette vocation, je cherche la fin aux deux sens du mot : fin qui en est évidemment l’essence. » Pierre Emmanuel

     Sur le site de l'éditeur

On en parle...

12 octobre 2024

     Un article de Challenges : Antoine de Saint-Exupéry, un illustre méconnu, par Jean-Claude Perrier », rappelle sa vie, et sa mort le 31 juillet 1944. L’auteur commente : « Ainsi, même s’il l’avait souhaité, il n’aurait pas eu le temps d’approfondir sa réflexion à propos de De Gaulle. Là encore, pas question d’extrapoler, de faire parler les morts, mais, eût-il survécu à la guerre, il n’est pas impossible que, comme bien d’autres grands écrivains (Malraux, Mauriac, Claudel, Bernanos, Pierre Jean Jouve, Pierre Emmanuel…), Saint-Exupéry aurait rallié le Général […]. »

     On peut lire l’article ici.


1-2 septembre 2024

     Le site Sonuma présente dans ses archives deux émissions sur Baudelaire enregistrées en 1967, lors du centenaire du poète. « Dans [la] première partie, les écrivains Pierre Emmanuel, Claude Pichois, Pierre de Boisdeffre et Claude Roy racontent et expliquent la vie de Charles Baudelaire, son enfance, son adolescence, sa jeunesse. Des premières années qui détermineront tout chez ce poète hors du commun... »

     On peut écouter les deux émissions ici.


21 août 2024

     « Il y a 50 ans, l’affaire qui a fait sortir le viol du silence » : le journal Ouest-France rappelle les événements du 21 août 1974. L’article est illustré par une photo présentant Me Gisele Halimi, Anne Tonglet et Araceli Castellano avec Pierre Emmanuel.

     On peut lire l’article ici.


10 juillet 2024

     La Règle du jeu publie un article de Michaël de Saint-Chéron : « Relire Baudelaire, l’incomparable, à l’heure de notre crise de société: de #MeToo à la question de l’antisémitisme », « à l’occasion de la parution d’une nouvelle édition de ses Œuvres complètes dans la Pléiade ».
     Il y rappelle qu’« En 1967, Pierre Emmanuel, autre poète, consacra aussi un essai capital au poète maudit qui sera repris en 1982 sous le titre Baudelaire, la femme et Dieu (Points) ».

     On peut lire l’article ici.


5 juillet 2024

     Le Figaro Histoire rappelle les propos de Pierre Emmanuel dans un article sur l’abaissement de la majorité à 18 ans, le 5 juillet 1974 : « “Donner le droit de vote à dix-huit ans, c'est tenter de briser le mythe d'une jeunesse constituée en corps étranger dans l'histoire et dans le tissu social”. Quelques jours après la publication le 5 juillet 1974 de la loi abaissant l'âge de la majorité de 21 à 18 ans, le poète et académicien Pierre Emmanuel commente en une du Figaro l'une des premières mesures prises par le nouveau président de la République, Valéry Giscard d'Estaing. »

     On peut lire l’article ici.


29 juin 2024

     Le Devoir publie « Identité québécoise, ingrédients », article de Jean-François Lisée, qui s’ouvre sur une citation de Pierre Emmanuel : « La patrie est un projet commun, une création continue de nos efforts solidaires […]. Être ensemble est une orchestration infiniment complexe, dont le chef invisible est la conviction partagée que cet ensemble existe, qu’il a un sens à travers l’histoire, qu’il nous faut y être attentifs afin qu’il ne se relâche pas […]. Le plus grave désastre qui puisse menacer un peuple, c’est l’indifférence de ses membres à la forme de son avenir », « choisie par Camille Laurin et Fernand Dumont pour ouvrir, en 1978, leur Politique québécoise de développement culturel. »

     On peut lire l’article ici.


17 mai 2024

     Le site Reporterre présente le livre Le Prophète qui avait raison - La présidentielle de René Dumont, d’Arthur Nazaret, aux éditions Le Seuil. Il y cite longuement un article de Pierre Emmanuel dans Le Figaro après les résultats de l’élection présidentielle.

     On peut lire l’article ici.


30 avril 2024

      Solange Bied-Charreton présente Le Nom sur le mur, d’Hervé Le Tellier, dans le journal Marianne. Celui-ci y rappelle le souvenir des « poètes Pierre Seghers et Pierre Emmanuel » en évoquant Dieulefit durant la guerre.

     On peut lire l’article ici.


Mars 2024

     Le monde diplomatique évoque, à l’occasion de l’hommage rendu aux Manouchian, L’honneur des poètes, et en particulier les poèmes de Pierre Emmanuel et de Pierre Seghers.

     On peut lire l’article ici.


26 février 2024

     France Culture propose une courte émission sur « Pierre Emmanuel, autre poète de la résistance ».

     On peut l’écouter ici.


16-17 janvier 2024

     Dans le cadre des Nuits de France-Culture, la radio retransmet « Le poème et son image : Jean Grosjean », avec Pierre Emmanuel.