PIERRE EMMANUEL

Les nouveautés sur le site

Mai 2025


   La frise du centenaire en 3D : activités et articles à voir ici
~ janvier 2016-avril 2017 ~

 

• Cela s'est passé un... Semaine du 1er au 8 juin (ci-dessous).

L'extrait du mois :
    
- « Vent- Infirma nostri corporis », Tu, Seuil, 1978, p. 45 ; Œuvres complètes, vol. II, L’Âge d’Homme, 2003, p. 476.
     - « Les inventeurs honteux », Arts, n° 253, 10 mars 1950, p. 1.

• « The power of the poet », The Atlantic, n° 187, janvier 1951, p. 74-77.

 

 


28 novembre 2019 : décès de M. François Livi, exécuteur testamentaire du poète et président du Centre de recherche. Cf. colonne de droite (Centre de recherche).

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     Mme Catherine Emmanuel Carlier, présidente de l'Association des Amis de Pierre Emmanuel, lui rend ici hommage.

     Chers Amis,

     La nouvelle de la mort de François Livi nous a tous bouleversés, il est parti trop vite, trop tôt.
     Au fil du temps nous avions appris à le connaître. Nous aimions son humour, la qualité de son écoute, son humilité, sa bienveillance.
     Parfois, il se plaisait à nous raconter sa première rencontre avec Pierre Emmanuel, en 1966 rue de Varenne, alors qu’il était un tout jeune étudiant et comment très vite ils se lièrent d’une profonde amitié. Une amitié qui ne s’est jamais démentie.
     François Livi exécuteur testamentaire de Pierre Emmanuel fut le président du Centre de recherche, crée en 1986. Il a beaucoup œuvré, avec tous les membres du Centre, à la connaissance et à la mémoire du poète et nous lui en sommes très reconnaissants.
     Comme il va nous manquer lui qui nous a tant donné et tant appris !

     Catherine Emmanuel Carlier
     Présidente de l’Association des amis de Pierre Emmanuel

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Des nouvelles dans "On en parle...", colonne de droite: livres, émissions et articles nouveaux sur Pierre Emmanuel


IMPORTANT : Les photos, textes et autres documents de ce site ne sont pas libres de droit, ceux de Facebook ou des affiches non plus.


• Rappel : les liens sont visibles lorsqu'on passe sur le texte.

 
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Le mot de l'Association

     Depuis sa création, en 1985, l'Association s'est attachée à servir la mémoire de Pierre Emmanuel et à faire connaître son œuvre en apportant son soutien à des publications, rencontres, expositions, émissions radiophoniques et à différents hommages en France comme à l'étranger.
     La création d'un site Pierre Emmanuel s'est imposée comme une évidence et une priorité. Un nouvel outil pour retracer l'itinéraire de l'écrivain, du poète et de l'homme d'action engagé dans son siècle en faisant découvrir ses multiples visages : l'homme de culture, son action auprès des médias, mais aussi l'homme de foi, l'homme courageux, le résistant, le défenseur des droits de l'homme.
     C'est un travail énorme qui fut engagé, un travail exigeant et rigoureux mené par Anne Simonnet (*) aidée dans ses recherches par des témoins de la vie de Pierre Emmanuel, par le Centre de recherche et par la famille du poète. Une approche aussi complète a nécessité des années de consultation dans les archives de la BNF, de l'Imec, l'Ina, et d'autres fonds. Des manuscrits, des photographies, des lettres et des documents souvent inédits, prêtés par des amis, des proches ou d'anciens collaborateurs de Pierre Emmanuel ont considérablement enrichi le site.
     Pierre Emmanuel visionnaire, initiateur et créateur de la Vidéothèque (Forum des Images), confiant dans les nouvelles technologies, aurait certainement apprécié l'instrument de connaissance, de dialogue et d'échange que constitue un tel site.
     Proposer un site clair, lisible, complet et accessible à tous, telle fut notre démarche pour que Pierre Emmanuel reste vivant dans les mémoires.

Catherine Carlier, Présidente de l'Association

 

 (*) Anne Simonnet est professeur de Lettres classiques, Docteur ès Lettres, auteur de l'ouvrage Pierre Emmanuel, poète du Samedi saint et d'une thèse : Le Christ de Pierre Emmanuel. L'élaboration d’un mythe personnel.

La lettre de l'Association 2022Bulletin d'adhésion 2022

Cela s'est passé un... (La micro-information du jour)

1 juin

1 juin 1983

     Pierre Emmanuel assiste à la conférence du P. Joseph Wresinski à la Sorbonne. Geneviève de Gaulle d’Anthonioz se souvient : « Près de moi, le poète Pierre Emmanuel, déjà très malade, mais qui avait tenu à être présent, était stupéfait par ces accents prophétiques. Échanger des savoirs si différents, voilà un beau rêve pour l’humanité. « Je crois bien, m’a-t-il dit en sortant, que les pauvres ont beaucoup à nous apprendre. Mais c’est un leurre que d’attendre quelque chose des universitaires figés dans leur auto-suffisance. Même le langage de la poésie leur est fermé. J’en sais quelque chose ! » (Le secret de l’espérance, p. 105).

 

2 juin

2 juin 1980

     Pierre Emmanuel assiste au discours de Jean-Paul II à l’Unesco, place de Fontenoy. Le cardinal Poupard se souvient… (voir ici).

 

3 juin

3 juin 1940

     Lettre à Jean Paulhan. « Ici nous avons vu passer deux cent mille réfugiés auxquels un centre d’accueil a donné logement, vivres et vêtements et ceci pendant quinze jours. Les très jeunes gens ont été d’un dévouement sans limites : certains veillent des nuits entières pour accueillir les réfugiés. »

 

4 juin

4 juin 1982

     « Une année de grâce », article de Pierre Emmanuel dans France catholique, n° 1851. « Je ne reconnais pas à la politique la primauté presque absolue que lui donne, par nature et sur ordre, le monopole des media. Cette hypertrophie sans limite de ce qui n’est, après tout, qu’un aspect extérieur de la vie individuelle et collective, une part strictement définie dans l’ensemble de nos solidarités, m’inquiète sur l’avenir de nos libertés plus qu’elle ne me rassure sur notre rôle dans les affaires publiques. Je ne puis m’empêcher d’y craindre, une dérive totalitaire échappant à la volonté des hommes, mais non à ce goût maniaque de la rationalisation que les bureaucrates confondent avec le bon fonctionnement. »

 

5 juin

5 juin 1947

     Pierre Emmanuel participe à la manifestation organisée par l’Union nationale des intellectuels (en particulier par Jean Cassou) en l’honneur de Paul Éluard. « On n’entre pas chez un poète comme dans un moulin. Il faut être soi-même une personne, un être unique, et fortement réfléchi, pour saisir dans son acte même cet universel singulier qu’est un artiste conscient de son art. À 20 ans, à 25 ans, ne savais-je donc pas lire. Mais chaque auteur se lit avec une clef différente. »

 

6 juin

6 juin 1975

     « Misère de la philosophie ou misère de la science ? », article de Pierre Emmanuel dans France catholique, n° 1486. « L’épuisement de la métaphysique caractérise la philosophie contemporaine jusque chez les métaphysiciens. En revanche, la science et toutes les inductions para-scientifiques qu’elle hasarde occupent presque tout le champ de la pensée.
     Tandis qu’un philosophe, un esprit religieux, un poète, font de moins en moins autorité, même sur la connaissance intime de l’homme, un savant peut, en toute assurance, outrepasser son domaine propre pour donner des raisons d’être ou de désespérer.
     Encore ici le mot être est-il de trop, c’est : exister qu’il faudrait dire. La question de l’être, plus précisément de ce qui fonde ce qui est, est tenue pour insoluble et inutile. »

 

7 juin

7 juin 1969

     Anonyme, « Élection à l’Académie française ; extrait de son Discours », La Croix, 7 juin 1969, p. 12. « Tandis que je repasse la variété de vos talents, de vos fonctions et de vos services, voyant chez tous la plus ferme présence d’esprit soutenir une activité supérieure, je sors du songe qui m’a mené parmi vous, moi qui dans ma vie n’ai guère fait que des vers. J’ai toujours prétendu, il est vrai, que c’est là faire quelque chose ; mais que ce soit chose utile, je ne l’ai pas dit. Au contraire, je n’ai cessé de dire que dans le système de valeurs relatives où l’homme s’enferme avec obstination, la poésie n’est d’aucune utilité à rien : mais que, prise absolument, elle est nécessaire.
     Ce que tant d’intelligences aujourd’hui, qui comprennent presque tout et si vite, n’entendent pas ou feignent de n’entendre, c’est que l’inutile est pure grâce, et que l’homme est plus affamé de grâce que d’aucun bien. Les poètes passent leur vie et le plus obscur de leur temps à figurer ce nécessaire qui leur manque essentiellement. Comme ce qu’ils figurent leur échappe toujours, quoi de surprenant que cet insaisissable paraisse incommunicable ? D’où la méfiance de tant d’esprits positifs à l’égard de la poésie et (8) plus encore des poètes, dont les arguments pour justifier la fonction poétique semblent concourir à la faire apparaître sans objet. De tous les témoins de son art, le poète est le plus récusable : heureusement la poésie en a d’autres, dont l’autorité rappelle à un univers qui l’oublie que cet art, dans sa démarche apparemment aveugle, a place parmi les formes hautes de la pensée. »

 

8 juin

8 juin 1940

     Pontoise est bombardée dans la nuit du 7 au 8 juin 1940, puis le 10 juin. « Ce fut alors un bombardement qui nous jeta dans les caves : comme une force de la nature, ces grands coups de bélier contre la terre m’exaltaient et me terrifiaient à la fois. Quand j’émergeai de l’abri, je n’avais plus de toit sur la tête. Pas un soldat : pas un semblant d’autorité civile. Nous n’avions plus de maison, plus de travail : plus de raison de vivre ici. » Pierre Emmanuel date toujours cet événement du 9 août ; il est donc probable que sa maison s’est écroulée dans la nuit du 9 au 10 juin, au cours du second bombardement. Ainsi dans un enregistrement inédit de 1974 : « le 9 juin 1940, alors que j’étais dans la cave de ma maison, une bombe est tombée de plein fouet sur celle-ci, et quand je suis sorti j’étais à l’air libre : il n’y avait plus de maison. En tout cas il n’y avait plus que le rez-de-chaussée de la maison. Donc je n’avais plus rien : j’habitais le 2d étage et je n’avais plus rien. » Il écrit qu’il ne lui reste qu’une richesse : « ma machine à écrire », « que j’ai sauvée simplement parce que je l’avais mise à l’abri en cas de bombardement. »
     « Par grâce, un beau jour
     Le ciel me tomba sur la tête.
     Ce fut en juin dix-neuf cent quarante à Pontoise issu de la cave en plein bombardement.
     Depuis ce jour-là je n’ai plus de toit, j’habite le bleu dont la chute m’entraîne.
     Il me croule dessus je m’effondre dessous plus je veux en naître plus il est abrupt
     Plus je le déblaie et mieux il m’abîme. » (Tu, « La rencontre »)



 
 

À écouter...

Un extrait de Babel lu par Pierre Emmanuel en 1983

 

L'extrait du mois

Poésie

     Je ferme les yeux
     Je tombe.
     Je n’en puis plus de tomber
     À travers toute l’histoire de l’homme
     Et seul.
     Je n’en puis plus du solipsisme de l’homme
     Qui se bâtit pour temple son puits
     Qui se fait un ciel de son écho dans son puits
     Et plus l’homme étage là-haut son écho
     Plus cet écho se creuse en l’homme sa tombe.
     Je n’en puis plus d’être l’homme
     D’être Babel.
     Mais ce pan de mur que je suis
     Fais qu’il ne cède pas.
     Fais que son arête
     Ne montre que Toi.
     Que de lui sourde le silence des larmes
     Que sa face soit une falaise de larmes
     Sous mes yeux fermés.

« Vent- Infirma nostri corporis », Tu, Seuil, 1978, p. 45.

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Prose

     [À propos des inventeurs de la bombe H] « […] vous avez peur de votre gloire. Vous préférez la garder pour vous, comme une maladie cachée. Pendant ce temps, les chefs d’État et les journalistes se partagent la robe sans couture, comme des voleurs : ils se taillent leur petite renommée dans votre silence, esprits divins. Mais nous ne sommes pas dupes : nous savons que la bombe H, c’est vous qui l’avez conçue. Ce n’est pas monsieur X qui ne sera jamais qu’un numéro de plus dans la liste des Hautes Consciences de son pays ; monsieur X ne connaît même pas le théorème de Pythagore, et, devant un fourneau de camping, il ne peut rien sans son briquet. Certes, il vous a peut-être dit : « Mes enfants, faites la bombe. » Il vous a donné de l’argent pour cela : beaucoup d’argent. Et vous avez fait la bombe. Vous auriez pu refuser l’argent, ou vous décourager, ou déclarer : « Décidément, j’aime mieux vendre des ophicléides. » Non, si forte qu’ait été la tentation – vous l’avez eue – de vendre des ophicléides, ou de jouir de la vie avec la femme que vous aimiez, vous avez suivi l’impératif de la Haute Conscience, et la bombe est sortie – je ne dis pas encore : a glissé – de vos mains. Vous êtes des parangons du devoir, messieurs ; et vous en avez honte !
     Comment ! Vous avez tout sacrifié – jusqu’à votre conscience du bien et du mal – pour être les Pontifes et peut-être les Vestales de l’Assassinat, vous avez fait non seulement du crime parfait, mais du crime total une possibilité pratique (et cela, sans tenir compte que vous seriez parmi les victimes de ce crime parfait et total), vous avez achevé d’un coup ce qu’aucun grand artiste en la matière n’avait encore réussi, l’identification de l’assassin à la victime, et vous voulez échapper à la célébrité que la vox populi vous reconnaît ? Au nom de l’absurdité universelle, cette religion nouvelle mais déjà véritablement catholique à laquelle il ne manque plus que des dieux, vos noms, messieurs ! pour que nous les élevions sur les autels vides qui vous attendent… »

« Les inventeurs honteux », Arts, n° 253, 10 mars 1950, p. 1.

Le centre de recherche

Le mot du Président

     Le Centre de Recherche Pierre Emmanuel attache la plus grande importance au site Pierre Emmanuel. Récemment créé, grâce à l’Association des Amis de Pierre Emmanuel, à la générosité de la famille du poète, aux compétences et à l’inlassable activité d’Anne Simonnet, ce site fédère les efforts de tous ceux qui sont attachés à l’œuvre de Pierre Emmanuel et ont pris à tâche de la faire mieux connaître. Très riche et fort bien présenté, ce site est un excellent instrument de dialogue entre les spécialistes de Pierre Emmanuel et ceux qui, venant des horizons les plus variés, découvrent son œuvre littéraire, son action culturelle, son engagement dans la vie de la cité.
     Depuis sa fondation, en novembre 1986, le Centre de Recherche Pierre Emmanuel s’efforce de promouvoir et de développer la recherche sur l’œuvre, les activités et la pensée de Pierre Emmanuel. Du premier classement des manuscrits et des inédits du poète à l’organisation de colloques universitaires, de la publication des œuvres poétiques complètes à la publication d’inédits, ses réalisations se sont toujours inspirées de ces principes. La vitalité du site est une aide très efficace à la réussite des actions envisagées pour 2014, trentième anniversaire de la mort de Pierre Emmanuel, et 2016, centième anniversaire de sa naissance.

François Livi, Président


Les exécuteurs testamentaires de Pierre Emmanuel parlent du poète

     En 2014, Ginette Adamson, Anne-Sophie Constant et François Livi, exécuteurs testamentaires de Pierre Emmanuel, évoquaient chacun leur première rencontre avec le poète, puis le livre qu’ils préfèrent et enfin pourquoi il leur semble important que ce poète soit connu.


28 novembre 2019

     M. François Livi, exécuteur testamentaire de Pierre Emmanuel, président du Centre de recherche, professeur émérite de Langue et littérature italiennes à l'Université Paris-Sorbonne, est décédé ce 28 novembre 2019. Les obsèques auront lieu mardi 3 décembre à 10 h 30 dans l’église Saint Jean-Baptiste de Grenelle. Travailleur infatigable, il mit jusqu'à sa mort ses très grandes qualités humaines et intellectuelles au service du poète qui l’honorait de son amitié depuis 1966.
     En attendant de plus amples hommages, on trouvera ci-dessous le récit qu’il faisait de sa première vraie rencontre avec Pierre Emmanuel et le premier article qu’il publia sur son œuvre dans la revue La Table ronde.

François Livi, « Ligne de faîte », La Table ronde, n° 227, décembre 1966, p. 147-148.
 

Éditions, rééditions…

Février 2019

     Les éditions Corlevour rééditent La Face humaine.

 

     « Le but de ce livre n’est pas de donner je ne sais quelles règles d’une poésie qui se dirait "religieuse", mais de montrer quel mode d’adoration prolonge logiquement la poésie. Louange adressée à l’Ouvert, ce livre est lui-même un acte d’adoration mené de son début à son terme.
      L’adoration, face au transcendant, est l’acte intégrateur parvenu à son point de rupture : donc le résultat du travail de la pensée en vue de sa cohérence même, travail qui réussit par cette rupture illuminante où il échoue. Ce travail fait apparaître et converger dans l’homme certaines directions ou intentions privilégiées, constantes de l’esprit dans son activité créatrice, dans sa quête réalisante. La poésie, l’une de ces constantes, peut être dite l’usage exhaustif du verbe en quête de son essence.
     Qui entend cette définition est un poète, quand même il n’aurait jamais écrit un seul vers : mais qui ne l’entend pas, même s’il est poète, ne sera jamais pleinement, exhaustivement tel. Sans pour autant mépriser le métier des vers, ni les jeux verbaux de l’intelligence sensible, je n’emploie le mot "poésie" que dans le sens d’attention passionnée à la vérité consubstantielle au langage, mieux : d’identification singulière au destin du verbe humain. De cette vocation, je cherche la fin aux deux sens du mot : fin qui en est évidemment l’essence. » Pierre Emmanuel

     Sur le site de l'éditeur

On en parle...

Mai 2025

     Une pièce extraite du fonds Pierre Emmanuel a été sélectionnée par l’IMEC pour être présentée en fac-similé sous vitrine dans le cadre d’une exposition sur la notion de « mariage » au Château des Ravalet à Cherbourg cet été. Le texte est issu d’un écrit inédit de Pierre Emmanuel qui s’ouvre ainsi : « Je voudrais que ce livre fût l’histoire de ma foi ».

27 mars 2025

     L’Humanité rend compte d’une anthologie publiée par Les éditions Seghers : L’esprit de résistance, qui réunit plus de cent poètes de langue française. Muriel Steinmetz écrit : « En ce mois de mars  2025, les poètes rassemblés sous le signe de l'Esprit de résistance le sont en référence assumée à l'époque où nous sommes, chaotique et grosse de périls de tous ordres. Ainsi s'impose, derechef, la haute figure de Pierre Seghers (1906-1987), qui fut lui-même poète et résistant de la première heure. Dès septembre 1939, il fondait une revue qui devait accueillir les plus grands poètes de la Résistance, certains d'entre eux étant de ses amis, tels Aragon, Paul Éluard, Loys Masson ou René Char. C'est encore lui, en 1944, qui imagina la fameuse collection « Poètes d'aujourd'hui », laquelle avait pour but résolu de mettre la parole poétique à la portée de tous. C'est toujours lui qui, en 1983, fonda avec Pierre Emmanuel la Maison de la poésie de la Ville de Paris. »

     On peut lire l’article ici.


22 novembre 2024

     Dans Le Monde du jour, Jean-Claude Ribaut évoque Pierre Emmanuel qu’il a connu à Saint-Étienne du Grès. « C’est en Provence, toujours, que j’ai découvert pour la première fois l’aïgo-sau. Je ne saurais dater exactement ma rencontre avec cette recette italo-provençale, mais je sais que c’était au mythique restaurant Lou Marquès, à Arles, en compagnie du poète Pierre Emmanuel – un immense personnage, écrivain de la Résistance, qui m’avait confié un boulot d’architecte. Il est mort deux ou trois ans plus tard, en 1984. Autant dire que c’était une journée à marquer d’une pierre blanche. »

     On peut lire l’article ici.


21 novembre 2024

     La Presse.tn publie un « Entretien avec Giovanni Dotoli -Partie (II): «Le poème est une traversée de la lumière, un éclair, une flèche dans l’obscurité, … ». Ce dernier évoque Pierre Emmanuel parmi les auteurs du XXe siècle qui l’ont marqué ou particulièrement influencé.

     On peut lire l’article ici.


16 novembre 2024

     Le Centre de recherche internationale de poésie organise une journée d’études internationales. Anne Simonnet (Centre de recherche Pierre Emmanuel) y parle de « Pierre Emmanuel (1916-1984), poète, résistant : “La lutte pour le langage l’est aussi contre la barbarie” ».

     On peut lire le texte ici.


30 octobre 2024

     Dans un article d’Eurolibertés sur « Philippe Pichon, poète méconnu célèbre : 40 ans en poésie (1984-2024) », Fabrice Dutilleul rappelle qu’il écrivit sur de nombreux poètes, dont Pierre Emmanuel.

     On peut lire l’article ici.


12 octobre 2024

     Un article de Challenges : Antoine de Saint-Exupéry, un illustre méconnu, par Jean-Claude Perrier », rappelle sa vie, et sa mort le 31 juillet 1944. L’auteur commente : « Ainsi, même s’il l’avait souhaité, il n’aurait pas eu le temps d’approfondir sa réflexion à propos de De Gaulle. Là encore, pas question d’extrapoler, de faire parler les morts, mais, eût-il survécu à la guerre, il n’est pas impossible que, comme bien d’autres grands écrivains (Malraux, Mauriac, Claudel, Bernanos, Pierre Jean Jouve, Pierre Emmanuel…), Saint-Exupéry aurait rallié le Général […]. »

     On peut lire l’article ici.