PIERRE EMMANUEL

Sur le site en 2014



Mars 2014

Dans "On en parle" :
     - Une brève mise au point à la suite d'un propos de M. Fumaroli paru dans Le Point du 6 mars 2014.

    - Pierre Emmanuel en sujet d'agrégation.


Des nouvelles de l'Association des Amis de Pierre Emmanuel, la lettre annuelle à télécharger. Merci de penser au renouvellement de votre adhésion pour l'année 2014...


Regard sur... Jean Daniélou.


En lien avec le programme de Lettres des Terminales Littéraires (étude des Mains Libres) : une vidéo de 1964 sur Paul Éluard à laquelle participait Pierre Emmanuel.


Le jardin naturel du XXe arrondissement, à Paris, portera désormais le nom de Pierre Emmanuel.





Avril 2014


Regard sur... Giuseppe Ungaretti.


L'INA met en ligne une interview inédite de Pierre Emmanuel enregistrée en 1974.


• On en parle :

     - À l'occasion de la candidature et de l'élection d'Alain Finkielkraut au siège de Félicien Marceau à l'Académie française.

     - Dans Le Point du 3 avril, p. 82 : « Catherine Emmanuel-Carlier, présidente de l’Association des amis de Pierre Emmanuel et fille du poète, proteste contre l’image donnée de son père par Marc Fumaroli dans son article « Un nouveau Jules Ferry ne serait pas de trop » (Le Point du 9 mars). »




Décembre 2014

Le poème et son image et autres séries radiophoniques de Pierre Emmanuel, intervention d'A. Simonnet au colloque « Poésie sur les ondes » à l'université Paul Valéry, Montpellier, le 21 novembre 2014.


• De jeunes lycéens s'approprient l'œuvre et la vie de Pierre Emmanuel et de ses amis au lycée La Trinité à Béziers.





Brève mise au point à la suite d’une remarque de M. Fumaroli

     M. Fumaroli, dans un article paru dans Le Point du 6 février 2014, se moque de Pierre Emmanuel et de son action à la présidence de la commission Culture du VIe Plan, usant de qualificatifs qu'il veut péjoratifs et citant une phrase hors de son contexte en la faussant.

     La rédaction, en accord avec la famille de Pierre Emmanuel, voudrait ici rectifier et préciser certains points, pour rétablir la vérité des faits.

Notre rectificatif...

Léon Bloy, Le Salut par les Juifs

     Ce 13 novembre 2013, le juge des référés de Bobigny, sur une plainte de la Licra, a ordonné la censure partielle du Salut par les Juifs de Léon Bloy [cf. ici et ici].

     Voici au contraire ce qu’en écrivait Pierre Emmanuel :

     « Il ne fait pas de doute, pour qui sait lire l’œuvre maîtresse de Bloy, Le Salut par les Juifs, que cette révélation devait passer par Israël. En fait, la permanence mystérieuse d’Israël était pour Bloy, comme elle l’est pour toute pensée véritablement théologique, la manifestation essentielle – par la contradiction qu’elle entretient entre le plan humain et l’ordre divin – de cette histoire axiale dont l’épicentre est la double Jérusalem, humaine et céleste. Si quelque jour est percé le secret de Léon Bloy, peut-être nous livrera-t-il, entre autres solutions redoutables, celle de l’énigme infinie du peuple Juif. L’histoire comme Somme théologique, telle que Léon Bloy le premier osa la flécher vers le ciel, aura-t-elle Israël pour clef de voûte ? »

On peut lire l'intégralité du texte ici.

Un jardin naturel « Pierre Emmanuel »


     La place « Pierre Emmanuel » du Forum des Halles, proche de Maison de la Poésie qu'il avait créée avec Pierre Seghers, a disparu avec les travaux du quartier.

     Mais le poète a maintenant son « espace vert » : la mairie de Paris a officiellement donné son nom au jardin naturel du  XXe arrondissement, par arrêté du 5 décembre 2013.
    
La mairie de Paris avait proposé plusieurs lieux aux filles de Pierre Emmanuel qui avaient suggéré ce lieu, proche du Père Lachaise où Pierre Emmanuel est enterré. La Commission de dénomination des voies, places, espaces verts et équipements publics municipaux a agréé leur choix, à la satisfaction de tous.

     Le site de la mairie du XXe, que l’on peut consulter ici, précise :
     « Créé en 1995, ce jardin se situe rue de la Réunion et s'étend sur 6 300m². Il a la particularité d'abriter des plantes indigènes.
     Il dispose également d'une aire de jeux pour les enfants ainsi que d'un terrain de basket et accueille régulièrement des activités pédagogiques destinées aux écoliers parisiens. »

112 rue de la Réunion
75020 Paris
Accès : 120 rue de la Réunion, rue de Lesseps
M° Alexandre-Dumas (L2)


Une citation de Pierre Emmanuel en sujet d’agrégation


     Ce 18 Mars 2014, une lectrice nous signale sur la page Facebook de Pierre Emmanuel (www.facebook.com/pierre.emmanuel.poete) :

     Éluard est au programme des agrégations interne et externe cette année, et c'est une belle citation de Pierre Emmanuel qui est tombée hier en composition française, à l'externe :
     « Est-ce un paradoxe de prétendre qu'une telle poésie, la plus personnelle qui soit puisque rien n'y surgit sans une expérience directe, exclusive d'aucun thème conceptuel, est aussi la plus impersonnelle, au dire même et de par la volonté même du poète ? »
     Pierre Emmanuel, « Le Je universel dans l'œuvre de Paul Éluard », 1946, repris dans Le monde est intérieur, Seuil, 1967, page 144.
     Vous analyserez et discuterez ce propos. En quoi éclaire-t-il votre lecture de CDL de Paul Éluard ?


Dans Le Point du 3 avril 2014, p. 82
La réponse de Catherine Emmanuel-Carlier à M. Fumaroli


   « Marc Fumaroli se moque ouvertement du poète et académicien Pierre Emmanuel et de son action à la présidence de la commission Culture du VIe Plan. Pourquoi user de l’étiquette “poète catholique” ? Marc Fumaroli ignore-t-il que dès les années 40 Pierre Emmanuel réfutait cette appellation, se distinguant ainsi de Paul Claudel ? La foi constitue-t-elle un critère adéquat pour juger d’une action dans le domaine de la culture ?
     Pourquoi accuser avec arrogance Pierre Emmanuel de « quichottisme » et insinuer qu’il a fait l’apologie et la publicité du roman de gare ? Toute opinion sur la culture qui ne rejoindrait pas la sienne serait-elle vouée au mépris par Marc Fumaroli ?
     Ce monsieur ignore-t-il qu’en isolant une phrase de son contexte on peut faire dire àà un auteur ce qu’on veut ? C’est pourtant ce qu’il fait. L’ouvrage dont est tirée sa citation (…) mériterait une lecture moins désinvolte. » C. E.-C.

Pour en savoir plus, voir ici.


À l'occasion de l'élection d'Alain Finkielkraut au siège de Félicien Marceau


Le Figaro du 4 avril 2014

     Un article du Figaro intitulé « Yourcenar, Lévi-Strauss, Druon... pas si facile d'être immortel » évoque Pierre Emmanuel à propos de l’Académie française… et de sa démission :
     « Quelques années plus tôt, l'élection de Félicien Marceau, en novembre 1975, au fauteuil laissé par Marcel Achard, avait déclenché une polémique en Belgique (son pays natal), laquelle avait débordé sur le quai de Conti. Poète et résistant, Pierre Emmanuel (élu en 1968) démissionna dans la foulée pour protester, indigné par le passé du dramaturge, notamment sur les ondes de Radio-Bruxelles.
     Pierre Emmanuel avait ainsi justifié sa position face à l'auteur de Creezy : "Ce jugement n'est pas affaire de littérature, mais de conscience." Toutefois, ses confrères, qui ne font décidément rien comme le commun des mortels, ne prirent pas acte de cette décision, rare au demeurant, et attendirent patiemment sa disparition dix ans plus tard pour procéder à son remplacement. »

     Lire ici.

________________________

Citizen Kane du 11 avril 2014

     Dans « Alain Finkielkraut à l’Académie française : la défaite des hostiles à la pensée » :
     « Le philosophe obtient donc le fauteuil 21 de l’académie française, qui appartenait à l’écrivain Félicien Marceau, disparu en 2012. Ce prédécesseur avait lui-même déjà suscité la polémique, en 1975. Exilé en France, Félicien Marceau avait été condamné par contumace à quinze ans de travaux forcés par le Conseil de guerre de Bruxelles pour collaboration. Son entrée à l’Académie avait provoqué, en signe de protestation, la démission du poète et ancien résistant, Pierre Emmanuel. Alain Finkielkraut devra néanmoins prononcer son éloge lors de sa réception sous la Coupole. »

     Lire ici.

________________________

Le Monde du 11 avril 2014

     Dans « Alain Finkielkraut, un Immortel contesté » :
     « Le philosophe succède au fauteuil 21 à l'écrivain Félicien Marceau, disparu en 2012. Ironie de l'histoire, l'élection de ce prédécesseur avait déjà suscité la polémique, en 1975. Exilé en France, Félicien Marceau avait été condamné par contumace à quinze ans de travaux forcés par le conseil de guerre de Bruxelles pour collaboration. C'est de cet homme dont l'entrée à l'Académie avait provoqué, en signe de protestation, la démission du poète et ancien résistant Pierre Emmanuel, qu'Alain Finkielkraut devra prononcer l'éloge lors de sa réception sous la Coupole. »

     Lire ici.

________________________

Médiapart du 17 mars 2014

     « Académie française, 10 avril 2014: Alain Finkielkraut, Robert Spitzhacke… et Félicien Marceau »
     « Félicien Marceau fut donc accusé (à tort ou à raison, je l’ignore) de "Collaboration". Du moins, à l’occasion de son élection, un poète français, Pierre Emmanuel (qui avait été élu quant à lui en 1968), présenta ses démissions de l’Académie française, justement en réaction à l’attitude que, selon lui, Félicien Marceau avait eue durant l’Occupation (semblable d’ailleurs, en cela, à un certain nombre d’intellectuels belges, par exemple Robert Poulet ou d’autres, qui sont cités dans le même article :http://textyles.revues.org/354)

     Lire ici

________________________

Le Huffington Post du 11 avril

     « Alain Finkielkraut n'est pas reçu à n'importe quel fauteuil, non ! À celui de Félicien Marceau (Louis Carette de son nom de naissance), qui fut accusé de collaboration en Belgique après la guerre et condamné par contumace à quinze ans de travaux forcés. C'est pour y échapper qu'il s'installa en France et demanda sa naturalisation. Qui se souvient aujourd'hui et Alain Finkielkraut lui-même le sait-il, qu'une seule grande voix s'éleva alors contre une telle élection, celle de Pierre Emmanuel, reçu le 5 juin 1969, qui démissionna de la prestigieuse institution en 1975 après l'élection de celui dont le siège était vacant jusqu'à hier ? »

     Lire ici


« Algérie, totalitarisme, libéralisme : Lecture du mythe de Caïn et Abel chez Albert Camus et Pierre Emmanuel, de l’exil terrestre à l’enracinement dans la terre », Cécile Husslerr

     Un chapitre du livre Lectures politiques des mythes littéraires au XXe siècle, sous la direction de Sylvie Parizet, paru en 2009 aux Presses universitaires de Paris Ouest est disponible à la lecture dans son intégralité.

À lire ici.

« La grande librairie » du 22 mai 2014, avec G.-E. Clancier


     Georges-Emmanuel Clancier, invité à l’émission de France 5 « La grande librairie », évoque les revues et les poètes de la résistance. Pierre Emmanuel est mentionné à plusieurs reprises.

À regarder ici.

Le 2 juin 2014 : Émission spéciale pour la 40e édition du Prix du Livre Inter

     À cette occasion France Inter rappelle l’histoire du prix et mentionne son premier président : Pierre Emmanuel.

À lire ici.

Anne-Sophie Constant au Marché de la Poésie

     Anne-Sophie Constant était présente le mercredi 11 juin en fin d'après-midi Place Saint-Sulpice, au stand des éditions (stand 202), dans le cadre du « Marché de la Poésie » pour présenter son livre.

                       

 


Sur le site souvenir des 53 fusillés à Valréas le 12 juin 1944

     Le site rappelle le poème que lut Pierre Emmanuel lors de la journée d’hommages, en septembre 1944 : « Otages » et en présente une image.

     En savoir plus...

 


Le Monde du samedi 14 juin – Culture et idées


    
Jean Starobinski, interrogé par Le Monde (p. 4-5) rappelle à la fin de son interview : « Moi-même, pendant la guerre, en compagnie de Pierre Emmanuel [NDJ : Poète influencé par le christianisme, 1916-1984], j’ai suivi avec un très respectueux intérêt, à l’université de Genève, les leçons données par le théologien protestant Karl Barth [1886-1968] sur l’Épître aux Romains. »


1 octobre - Radio Prague

     « Étudiant à l’Institut d’Études Politiques de Rennes, Julien Morice a réalisé un mémoire portant sur la réception médiatique en France de la Charte 77, cette pétition regroupant nombre d’intellectuels et diverses personnalités, parmi lesquels Václav Havel, réclamant le respect des droits de l’homme dans la Tchécoslovaquie de l’époque de la normalisation. Après avoir évoqué le traitement journalistique de ce document dans la première partie de l’entretien qu’il a accordé à Radio Prague, il a discuté le rôle des partis politiques et tout d’abord celui des émigrés tchécoslovaques en France. »

     À cette occasion, il nomme Pierre Emmanuel, le faisant d’ailleurs directeur d’Esprit en lieu et place d’Emmanuel Mounier…

     Voir ici...


Une phrase de Pierre Emmanuel pour accompagner le nouveau mémorial aux résistants sans armes de Dieulefit
31 octobre 2014

 

     « Le village de Dieulefit, qui compte neuf Justes parmi les Nations et qui a accueilli de nombreux réfugiés pendant la Seconde Guerre Mondiale, a inauguré ce vendredi un Mémorial à la résistance civile.

     Ce Mémorial à la résistance civile est installé dans le parc de la Baume, au coeur du village. Il se compose d'un muret de 3 mètres de haut, construit en demi-cercle, comme un cocon, un refuge. En son centre se trouve une colonne en marbre italien, surmontée de deux visages d'enfants qui symbolisent l'avenir, l'espoir et portent le souvenir de tous les habitants du pays de Dieulefit. Sur la colonne, on peut également lire la phrase: "Dieulefit, où nul n'est étranger", formule du poète résistant Pierre Emmanuel. »


En savoir plus sur le site de France bleu ici
du Dauphiné Libéré ici
de la commémoration du 70e anniversaire de la Libération ici
de la mairie de Dieulefit ici


À Dieulefit, nul n’est étranger

Un livre de Bernard Delpal

 

     Un livre sur Dieulefit dont le titre est une phrase de Pierre Emmanuel...
« Historien et universitaire, Bernard Delpal est un spécialiste des questions touchant à la Résistance dans la Drôme et aux Justes qui ont agi dans cette région, plus particulièrement dans le pays de Dieulefit. Dans l'ouvrage qu'il publie sur ce sujet, la citation de Pierre Emmanuel proposée en sous-titre : “Désobéir et résister pour protéger et sauver pendant les années difficiles de la guerre 1939-1945” résume à elle seule les objectifs de l'auteur. » (Jean-Pierre Allali)

En savoir plus ici


Des lycéens découvrent les poètes de la guerre…

     Au lycée La Trinité, de Béziers, les 2e élèves de Littérature et Société ont une fois encore mis en scène Pierre Emmanuel et ses amis dans le cadre d’un dîner d’auteurs, le 18 novembre 2014.
     Cette année c’est une jeune Emmanuelle qui a fait valoir son prénom pour emporter le rôle. Elle le fit avec beaucoup de bonne humeur et de pertinence, et ses compagnes et elle surent s'intéresser mutuellement à ce qui unissait et distinguait les auteurs qu'elles incarnaient pour l'occasion.
     Autour de Pierre Emmanuel, F. Mauriac, P. de La Tour du Pin, Loys Masson, Éuard, ici attentifs à ses propos…
     Le dîner était supposé se dérouler en 1943, et les élèves avaient eu l’intelligence de chercher des photos d’époque, des informations sur les conditions de vie des auteurs… Chacun repart plus riche d’avoir compris « qu’il y a quelqu’un, là, derrière, qui a quelque chose à dire », selon la belle formule de Pierre Emmanuel dans ses conférences à Strasbourg en 1981.

 

 


Poésie sur les ondes : une affaire de poètes ?
Colloque de Montpellier, 20-21 novembre 2014

 

     L’émission poétique de poète est un véritable genre radiophonique. Dans l’histoire de la radio, ce sont très souvent les poètes qu'on retrouve à la manœuvre quand il s'agit d'émissions de poésie.  « Chemins et routes de la poésie » d’Eluard (1949), « Poésie à haute voix » de Pierre Jean Jouve (1950), « Le poème et son image » de Pierre Emmanuel (1955-1956)… le « Bureau de poésie » d’André Beucler (1955-1973), les nombreuses émissions de Philippe Soupault (« Prenez garde à la poésie », « Poésie à quatre voix », « Poètes oubliés, amis inconnus », « Vive la poésie »)… « Poésie sur parole » d’André Velter et Jean-Baptiste Para (1987-2008), « La poésie n’est pas une solution » de Frank Smith (2012)…  Mais pourquoi choisir des poètes pour animer des émissions de poésie ? Seraient-ils mieux qualifiés que d’autres ? Ont-ils une manière particulière de faire entendre la poésie à la radio ? La parole d'un poète parlant de poésie peut-elle devenir aussi poème ? La radio crée-t-elle des formes originales de poésie ou de médiation de la poésie ?
     Le jeudi 20 novembre, Anne Simonnet y parlait de "Le Poème et son image (1955-1956) et autres séries de Pierre Emmanuel".

Texte intégral de l'intervention

 


1 décembre 2014, au Palais de l’Institut de France

     Michaël de Saint-Chéron intervenait ce 1 décembre au Palais de l’Institut de France sur « Une approche de l’éternité » dans le cadre du colloque  « Le Temps : considérations physique, biologique, psychologique, théologique ». Ce lui fut l’occasion de lire un poème de Pierre Emmanuel.


11 décembre 2014

     Dans le journal La Croix, Christophe Chaland présente l’Anthologie poétique en ces termes :

     « L'anthologie est bonne servante de la poésie. Anne-Sophie Constant, riche d'une fréquentation studieuse et enthousiaste de l'œuvre de Pierre Emmanuel, conduit le lecteur dans quelques pièces du vaste ensemble laissé par ce poète franc-tireur mort en 1982, à l'âge de 68 ans. Résistant, chrétien et libre, il a écrit pour Témoignage chrétien et Réforme, et à la fin de sa vie, dans France catholique. À contre-courant d'une époque qui « demande au poème d'être l'instantané d'une illumination », lui s'est voulu « bâtisseur ». Il puise dans le réservoir sans fond des mythes pour sonder l'Histoire, du silence de l'origine à l'émerveillement à venir du « oui », quand « Les yeux et le bleu/Ne feront qu'un lieu ».