PIERRE EMMANUEL

1960-1984

     Proche de l’église protestante depuis son adolescence, Pierre Emmanuel collabore à la revue Réforme de manière hebdomadaire après l’écriture d’Évangéliaire et de La nouvelle naissance. Il introduit ainsi son premier papier : « Accepter d’écrire trois pages chaque semaine sous une rubrique, c’est aller au-devant d’une épreuve ». Les articles sont beaucoup moins « politiques » que dans Témoignage chrétien, plus attentifs à une recherche spirituelle, religieuse même, qui est alors la préoccupation majeure du poète.

 

 

 

 

 


 

     En 1971, Pierre Emmanuel publie une série d’articles dans le Figaro. Il avait écrit précédemment dans le journal à plusieurs reprises, mais le fait alors plus régulièrement. La collaboration s’intensifie en 1973 et dure, à des rythmes variés, parfois de manière très intense (à raison d’un article sur la Une chaque semaine) jusqu’en 1980.

 

 

 


 

     1980 : On demande à Robert Masson (auparavant directeur de Ouest-France) de prendre la direction de France catholique. Il accepte à la condition d’être soutenu par quelques collaborateurs qu’il choisit avec soin. Parmi eux : Olivier Clément, Claude Vigée, Pierre Emmanuel. Ce dernier écrira toutes les semaines jusqu’à sa mort un grand article constituant la dernière page du journal et participera aussi souvent qu’il le peut aux réunions hebdomadaires du comité de rédaction.







Ces articles sont ensuite réunis en volume : L’Arbre et le vent (Seuil, 1982), Une année de grâce (Seuil, 1983), Le risque d’être (Factuel/Parole et silence, 2006).